Escapade dans la capitale

Dimanche 22 juillet

Par cette première journée pluvieuse de juillet, trois volontaires de Bela Krajina accompagnés de leur guide sont partis à la découverte des secrets de la capitale slovène.

Dans cette petite ville qui ne compte pas plus de 280 000 habitants, on ne ressent pas cette atmosphère de « grande ville », on ne se sent pas étouffé par la foule ou la pollution comme cela peut-être le cas dans certaines grandes capitales européennes.

Nous avons commencé notre visite par « la place des français », où l’on trouve un monument dédié à Napoléon. Malgré ses nombreuses batailles et conquêtes sur le territoire européen, Napoléon est apprécié des slovènes car il a contribué à instaurer le slovène comme langue officielle dans les écoles.

La plupart des bâtiments ont été crées par l’architecte slovène Jože Plečnik. Ce qui doit à la ville le surnom de « Ljubljana de Plečnik ».

Au bout du pont des cordonniers

Parmi ces édifices, de nombreux ponts enjambent la Ljubljanica qui contourne la capitale. On peut trouver le dragon, symbole de Ljubljana sur le « pont dragon » près des trois ponts de la place Prešeren, (du nom de France Prešeren le plus grand poète slovène). Quant au célèbre « šuštarski most » (le pont des cordonniers) il a inspiré les paroles de la version slovène des Champs Elysées ! C’est d’ailleurs l’une des seules chansons françaises que les slovènes connaissent, avec bien sûr quelques succès d’Edith Piaf.

Nous avons poursuivi notre visite dans le quartier de Metelkova, le quartier alternatif de la ville. Il s’agit d’une ancienne caserne militaire de l’ex-Yougoslavie où siégeait l’Armée Nationale Yougoslave, transformée en squat d’artistes et de boîtes de nuit depuis 1993. Malheureusement ma batterie m’a lâchée, je n’ai donc aucune photo de cet endroit incroyable. Dans tous les cas les conditions météo n’étant pas des meilleures, ce sera pour ma prochaine visite !

Près de ce quartier se trouve une place qui m’a beaucoup fait penser au Gabut à La Rochelle, des murs d’expression libre pour les graffeurs. Et juste entre ces deux lieux de création, on peut être logé dans l’auberge de jeunesse la plus célèbre de la capitale, Hostel Celica, une ancienne prison dont les cellules ont été aménagées par des artistes en chambres toutes différentes les unes des autres qu’il est possible de visiter le matin.

Enfin, nous avons clôturé notre escapade par l’ascension de la colline qui domine la ville, au

Le château

sommet de laquelle se trouve le château. Une fois en haut, nous avons pu admirer le centre ville d’un côté, et la banlieue et ses HLM de l’autre, le tout encerclé par les Alpes juliennes. Une jolie carte postale, avec toujours cette verdure que l’on trouve partout dans ce pays, même en plein cœur de la capitale.

Cet article, publié dans Voyage, est tagué . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire